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Énergies renouvelables : le gouvernement appelé à se réveiller


Pour donner plus de poids à leur appel, des militants se sont installés en début de matinée devant le ministère de l'Économie avec une installation lumineuse affichant en anglais le slogan «100 % renouvelables!». (photo Greenpeace / Xavier Bechen)

À quelques mois du sommet sur le climat, Greenpeace et Votum Klima demandent au gouvernement d’augmenter la part des énergies renouvelables au Luxembourg. Le potentiel à exploiter serait important.

C’est une nouvelle fois avec une action spectaculaire que Greenpeace a tenu à mettre le gouvernement face à ses responsabilités. Soutenus par la plateforme d’ONG Votum Klima, les militants ont décidé de sonner le réveil. L’objectif à long terme est d’arriver à 100% d’énergies renouvelables.

Il est grand temps que la politique sorte les énergies renouvelables de leur niche.» Le message lancé vendredi par Greenpeace et Votum Klima est clair. Pour donner plus de poids à leur appel, des militants se sont installés en début de matinée devant le ministère de l’Économie avec une installation lumineuse affichant le slogan «100  % Renewables! Wake up!».

Cette action menée dans le cadre de la journée d’action mondiale «#ActionsForClimate» a pour objectif d’inciter les responsables politiques à investir davantage dans les énergies renouvelables afin d’atteindre la couverture de 100  % des besoins en énergie par des énergies renouvelables.

L’objectif est ambitieux, mais Greenpeace et Votum Klima sont convaincus qu’il est possible de le concrétiser. Le potentiel dont dispose le Luxembourg dans ce domaine serait en effet de taille. «L’extension des énergies renouvelables est primordiale dans la lutte contre le changement climatique et dans la lutte contre la pauvreté. Si on veut stopper le changement climatique et ses conséquences désastreuses, il nous faut réussir la transition énergétique avec à la clé une sortie des énergies fossiles», souligne Greenpeace dans son communiqué officiel.

Avec Votum Klima, l’organisation appelle le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, à s’investir davantage dans le développement des énergies renouvelables au Luxembourg. «Alors qu’en dehors de nos frontières, la construction d’éoliennes et de centrales solaires photovoltaïques se multiplient, les énergies renouvelables continuent à sommeiller au Luxembourg», constatent amèrement les deux organisations.

Le Luxembourg en bas de l’échelle

Comme déjà indiqué, le potentiel pour développer les énergies renouvelables serait pourtant important au Grand-Duché. Greenpeace et Votum Klima songent surtout aux énergies solaire et éolienne. «En 2013, seuls 0,7  % des besoins primaires en énergie du Luxembourg ont été assurés par l’énergie hydraulique, éolienne et solaire», soulignent les signataires du communiqué. Le pays se situerait ainsi, en compagnie du Japon, tout en bas de l’échelle des producteurs d’énergie renouvelable.

Au vu de cette situation déplorable, Greenpeace et Votum Klima souhaitent que le gouvernement investisse davantage dans les énergies renouvelables. Une adaptation du cadre légal pour le développement de ces énergies du futur est également revendiquée afin de mieux exploiter l’important potentiel dont dispose le pays.

«Des investissements dans la production d’énergies renouvelables ne sont pas uniquement importants pour la protection du climat. Ils rendent aussi plus indépendante l’Europe et donc aussi le Luxembourg des importations d’énergie. En même temps, des emplois sont créés dans le secteur de fournitures de service, dans l’industrie et dans le domaine de la recherche», concluent Greenpeace et VotumKlima, qui espèrent que leur message va bien passer auprès des responsables politiques en vue du sommet sur le climat de Paris.

David Marques

Un commentaire

  1. En réalité, le potentiel en énergies renouvelables du Grand Duché est faible:
    – ééolien; il y a peu de vent au Luxembourg, sauf dans une petite région au nord ouest et, dans cette réguon d’autres écolos veulent protéger le milan rouge!
    – photovoltaïque: il n’aura écvhappé à personne qu’il y a moins de soleil au Luxembourg qu’en Provence
    – énergie des vagues, hum, comment dire, pas très sérieux

    Berf les lubies habituelles des allumés de Greenpeace.