Le mouvement est né des manifestations contre la politique sanitaire menée lors de la pandémie de covid. Après avoir présenté une liste non complète à l’élection communale à Luxembourg-Ville, Mir d’Vollek est de retour avec une liste complète pour les élections européennes.
Les protagonistes restent Jean-Marie Jacoby et Peter Freitag, tous deux déjà inquiétés par la justice dans la foulée de commentaires et déclarations ayant dépassé les limites de la liberté d’expression.
Le mouvement d’opposition se présente aujourd’hui comme seule alternative aux «listes du système», soit les grands partis qui forment la très large majorité du Parlement européen sortant. Dans le viseur de Mir d’Vollek se trouve aussi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accusée d’avoir passé une commande par SMS de «substances d’injection expérimentales». Il faudrait qu’elle soit «punie», tout comme «tous ses complices».
D’une manière plus globale, Mir d’Vollek reproche aux institutions européennes d’agir «dans l’intérêt du capital financier», notamment dans les domaines de la santé (pandémie comprise), de l’agriculture («nourriture artificielle») et de la guerre, avec un «réarmement contre les intérêts des peuples à la paix et à la prospérité».
Ces mêmes institutions suivraient «l’administration américaine» dans le domaine des «sanctions antirusses». Cela conduirait à la «pauvreté énergétique, à la désindustrialisation, au chômage de masse, à la pauvreté de masse, à la militarisation de l’UE et, au pire, à la Troisième Guerre mondiale».
L’appel est clair : «Ne donnez plus de voix aux listes du système qui veulent continuer comme avant en balayant toutes les escroqueries sous le tapis et qui sont prêtes à vous priver de vos droits et à vous appauvrir à la fin».