Le 11 juin, les résidents du pays devront renouveler leurs conseils communaux. Le scrutin va apporter son lot de nouveautés
Le plus grand changement de ces élections concerne bien évidemment le droit de vote, qui est désormais accordé aux résidents non luxembourgeois, même s’ils habitent depuis moins de 5 ans au Grand-Duché.
Une série de dates clés
18 MARS Journée nationale de l’inscription, destinée aux résidents étrangers.
12 AVRIL Dernier délai pour le dépôt des candidatures.
13 AVRIL Tirage au sort des numéros de liste des différents partis se présentant aux élections. Particularité de cette année électorale : les numéros tirés au sort seront valables pour, à la fois, les communales et les législatives, fixées au 8 octobre.
17 AVRIL Dernier délai pour l’inscription des étrangers sur les listes électorales.
20 MARS – 2 MAI Demande de vote par correspondance pour les Luxembourgeois se trouvant à l’étranger, dont les étudiants. Il faudra s’adresser à sa commune de résidence ou passer par le portail myguichet.lu.
20 MARS – 17 MAI Demande de vote par correspondance pour les résidents souhaitant ne pas se déplacer au bureau de vote. Même principe : contacter sa commune ou se connecter à myguichet.lu.
6 JUIN Dernier délai pour l’envoi par les communes des convocations aux électeurs. Si la convocation ne vous parvient pas, il suffit de se présenter avec une pièce d’identité au bureau de vote.
11 JUIN Élections communales avec des bureaux de vote ouverts de 8 h à 14 h.
1er SEPTEMBRE Dernier délai pour la prise de fonction des nouveaux conseils communaux. Leur mandat courra jusqu’en 2029.
Seuls 16 des 102 bourgmestres sortants sont des femmes
Actuellement, seules 280 femmes siègent dans les 102 conseils communaux du pays. Parmi elles, 227 sont conseillères (contre 553 conseillers), 37 sont échevines (contre 189 échevins) et seulement 16 officient comme bourgmestres (contre 86 bourgmestres hommes). Parmi tous les élus locaux, on ne retrouve qu’un quart de femmes environ, un chiffre que la ministre Taina Bofferding veut absolument voir augmenter lors des communales à venir.
Changements de système et du nombre de conseillers
Le 11 juin, les électeurs de dix communes ne donneront plus leurs suffrages seulement à des candidats individuels (système de la majorité relative). Ils passeront au système de la représentation proportionnelle, soit plusieurs listes de candidats, établies soit par les partis, soit par des initiatives citoyennes. Il s’agit de quatre communes fusionnées (voir carte ci-contre). La commune de Habscht, ayant fusionné en 2017, passe intégralement au système proportionnel (après Hobscheid dès 2017, Septfontaines également). S’y ajoutent six communes qui ont dépassé le seuil de 3 000 habitants, point de bascule vers la représentation proportionnelle.
En outre, les communes fusionnées verront leur nombre d’élus se réduire, après la période transitoire 2017-2023 où les conseils communaux élus pour les différentes localités de la nouvelle commune avaient ensuite siégé ensemble. Ce sera encore le cas, cette année, pour les communes de Grosbous et Wahl, ainsi que Bous et Waldbredimus, dont la fusion ne sera effective que le 1er septembre.
Dans douze communes ayant vu leur population croître depuis 2017, le nombre de conseillers à élire va augmenter. Parmi elles : Esch-sur-Sûre (de 9 à 11 élus), Kehlen (de 11 à 13), Mamer (de 13 à 15) ou Pétange (de 17 à 19).
la manipulation du droit de vote pour les résidents non luxembourgeois , sans limites ni conditions d’éligibilité raisonnables, est une honte politique et démocratique.
ca permet simplement à un nouveau résident, non familier au système politique ni la démographie ni les différentes priorités du pays, de voter quand-même et contribuer à définir les dirigeants du pays pendant des années à avenir, ce qui pourrait même dépasser la durée planifiée de résidence de ce même électeur.
c’est vraiment du jamais vu dans n’importe quelle démocratie de la civilisation moderne.