Le ministre du Développement durable et des Infrastructures a fait point lundi, en réponse à une question parlementaire de Max Hahn (DP), sur l’étendue des luminaires à LED dans le pays.
La technologie présente bien des avantages, mais encore aussi des contraintes. Quelques points précis sont à retenir :
Une trentaine de communes. Grâce au Fonds pour la Protection de l’Environnement, lorsqu’une commune remplace une ampoule classique par une LED, la subvention accordée s’élève à 100 euros par point lumineux. Depuis août 2014, cela représente une cinquantaine de projets à environ 2 300 points lumineux pour une trentaine de communes, indique François Bausch.
Nouvelles routes. Les futures routes nationales seront équipées de luminaires à LED, assure le ministre. C’est le cas notamment du nouveau quartier « Ban de Gasperich », où vient d’être inauguré le boulevard Kockelscheuer. Les aires de service le long des autoroutes seront également dotées.
Remplacement des ampoules. François Bausch distingue deux types d’ampoules qui jalonnent actuellement le réseau routier géré par l’État : les lampes à vapeur de sodium sous haute pression et les lampes à vapeur de sodium sous basse pression. Si les premières affichent un rendement « presque identique » à celui des luminaires à LED actuels, les secondes ont vu leur prix d’achat doubler ces trois dernières années. Leur remplacement « est devenu inévitable », estime le ministre.
6 millions à prévoir. Quelque 15 500 lampes à sodium basse pression seraient à remplacer par des LED. A 400 euros par luminaire, le coût est donc de 6,2 millions d’euros. Un investissement trop lourd actuellement, selon le ministre, le budget annuel pour l’acquisition du matériel pour l’éclairage public étant de 2,1 millions d’euros par an.
De grosses économies d’énergie. Si la technologie LED équipait tout le réseau routier national, l’économie d’énergie pour le remplacement des luminaires sodium haute pression se monterait à environ 20 à 30%, précise François Bausch qui évalue le potentiel existant à 15% de la consommation actuelle totale (10 millions de kwh) chiffrée 1,4 million d’euros.
par an.