Le Conseil de gouvernement de ce vendredi a adopté de nouveaux projets de loi, dont celui créant une base légale pour l’Observatoire de l’égalité et instaurant un Conseil supérieur de l’égalité entre les genres.
«Le Luxembourg est le pays de l’UE qui a fait le plus de progrès en matière d’égalité entre les femmes et les hommes au cours des dix dernières années», a rappelé la ministre Taina Bofferding, selon un communiqué de son ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes. «En adaptant le cadre légal et la gouvernance en matière d’égalité entre les genres, nous créons les conditions nécessaires pour améliorer encore nos résultats futurs», s’est-elle réjouie.
Concrètement, le projet de loi adopté va garantir la pérennité de l’Observatoire de l’égalité en l’inscrivant dans la législation. Un comité technique lui sera adjoint. Il aura pour mission d’analyser si, et comment, le volet statistique de l’égalité entre les genres pourra être complété par d’autres domaines que ceux actuellement prévus, à savoir la violence, l’emploi, la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, la prise de décision, l’éducation, le revenu et la santé.
Par ailleurs, l’instauration d’un Conseil supérieur de l’égalité va permettre de remplacer le Comité du travail féminin (CTF) datant de 1984, en étendant les missions de cet organe consultatif à l’égalité entre les genres, d’une part, et à l’égalité dans tous les domaines de la vie, d’autre part.
Cette réforme est prévue dans le Plan d’action national du gouvernement pour une égalité entre les femmes et les hommes et tient compte des évolutions de la société et de leur impact sur les défis se posant aux politiques d’égalité, précise encore le ministère.
Il faudrait inscrire le féminicide dans la Constitution