Caritas est monté au créneau vendredi pour dénoncer la décision des autorités luxembourgeoises de mettre «des personnes déboutées du droit d’asile, mais présentant des situations particulières de vulnérabilité, à la rue en pleine période hivernale».
L’ONG détaille que «certains réfugiés déboutés et vulnérables sont mis à la porte des foyers et sont livrés à eux-mêmes. Ils n’ont pas la capacité de se prendre en charge de manière autonome et courent ainsi un grand danger en se retrouvant à la rue».
Caritas ne remet pas en question «que la plupart des personnes déboutées du droit d’asile doivent accepter le retour dans leur pays d’origine». L’ONG se dit aussi consciente «que les places dans les foyers d’hébergement sont limitées et que l’accueil digne de nouveaux demandeurs de protection internationale reste une priorité du gouvernement». Mais Caritas se dit «choquée» par la façon de procéder des autorités. Le réexamen de certains cas particuliers est indispensable aux yeux de l’ONG.
Les alertes faites aux autorités «sont à ce jour restées sans réponse». Caritas Luxembourg demande donc «aux autorités un échange concernant les dossiers en question».
D.M.