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Déi Gréng se prononcent pour une obligation vaccinale générale


Selon les coprésidents du parti écologiste, Djuna Bernard et Meris Sehovic, «la vaccination est l’instrument le plus efficace et le plus sûr pour mettre un terme à la pandémie». (Photo : archives LQ/Hervé Montaigu)

Les écologistes, membres de la coalition au pouvoir, donnent leur «accord de principe pour l’instauration d’une obligation générale de vaccination pour les personnes majeures».

Pour aboutir à cette prise de position, «prise à une très large majorité», le Comité exécutif de déi gréng s’est réuni avec le groupe de travail sur la politique de santé et les représentants verts au gouvernement et les membres du groupe parlementaire.

Le communiqué annonçant cette décision ce mercredi note que la vaccination contre le Covid-19 est à la fois une protection individuelle pour la santé et un acte de solidarité visant à assurer la protection du système de santé publique et à limiter les effets négatifs de la pandémie dans de nombreux autres domaines.

Le Comité exécutif du parti déi gréng donne ainsi son accord de principe pour l’instauration d’une obligation générale de vaccination pour les personnes majeures. Il rejette toutefois toute obligation de vaccination sectorielle ou liée à une profession.

Une décision «pas facile»

Selon le communiqué, cette obligation générale de vaccination doit obéir à certaines conditions : elle ne doit être instaurée que si la situation sanitaire le requiert et si les principes de nécessité et de proportionnalité sont confirmés par des experts indépendants. L’obligation générale de vaccination doit être limitée dans le temps. Le non-respect de cette obligation ne doit pas être sanctionné pénalement, mais uniquement par des sanctions financières.

Selon les présidents du parti déi gréng, Djuna Bernard et Meris Sehovic, cités dans le communiqué, «la vaccination est l’instrument le plus efficace et le plus sûr pour mettre un terme à la pandémie du Covid-19. Les personnes qui se font vacciner ne se protègent pas seulement elles-mêmes, mais aussi les autres. Le taux de vaccination déjà atteint n’est toutefois pas encore suffisant.»

Ils ajoutent : «Il n’est pas facile de prendre une telle décision, car l’obligation générale de vaccination des adultes représente également une atteinte à un des droits fondamentaux de chaque individu. Si nous envisageons désormais une vaccination générale obligatoire, c’est parce que la politique doit prendre au sérieux les appréciations des scientifiques sur les mutations du virus et la dynamique de la pandémie.»