Le CSV fustige le manque de précision et d'ambition de la réforme phare du ministre Henri Kox. L'objectif de créer, avec les communes, plus de logements à un prix abordable au Luxembourg serait voué à l'échec.
Les chiffres de l'Observatoire de l'habitat sont incontestables. Entre le 4e trimestre 2013 et le 1er trimestre 2020, les prix de vente d'un appartement de 100 m2 ont augmenté de 63,7 % à Luxembourg, 63,8 % à Hesperange et 56,8 % à Esch-sur-Alzette. Le loyer pour un studio de 50 m2 a, lui, augmenté de 65,9 % sur le plan national. Pour la fraction parlementaire du CSV, cette flambée des prix ne constitue pas seulement «la plus grave crise sociale» à laquelle est exposé le Luxembourg, mais témoigne aussi d'une politique du logement ratée du gouvernement. Depuis son arrivée au pouvoir fin 2013, la coalition tricolore, formée par le DP, le LSAP et déi gréng, «n'a pratiquement rien entrepris» pour inverser la tendance. «Le peu de mesures engagées ont eu pour effet d'accélérer ...Cet article est réservé aux abonnés.
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