Le gouvernement défend son choix d’élargir le régime Covid Check. L’option pour introduire ce régime sur le lieu de travail fait le plus réagir. Il sera pourtant obligatoire dans l’Horeca.
Va-t-on assister ce matin à la formation de files devant les grandes entreprises et administrations du pays? Et est-ce que les cafés et restaurants seront désertés parce que les clients seront amenés à montrer patte blanche ? Pas mal de craintes accompagnent l’élargissement du Covid Check qui est en vigueur depuis ce lundi 1er novembre.
Désormais, les patrons et chefs de service ont la possibilité de faire appliquer le régime «TGV» (testé, guéri, vacciné) sur le lieu de travail. Pour l’Horeca, il ne s’agit plus d’une option, mais bien d’une obligation. Ni la levée des boucliers du camp syndical ni le désarroi des partis de l’opposition n’ont fait changer d’avis le gouvernement.
«D’un côté, le nombre important de personnes vaccinées veut à nouveau profiter de plus de libertés. De l’autre, on retrouve les plus sceptiques qui demandent des alternatives à la vaccination, s’explique la ministre de la Santé, Paulette Lenert. Nous sommes à la recherche d’un équilibre. Il s’agit d’un compromis qui fait toujours des mécontents.»
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L’extension du Covid Check est le «compromis» retenu. Il vise à la fois à renforcer la sécurité sanitaire à l’approche de l’hiver et aussi à encourager les citoyens non encore vaccinés à passer à l’acte. «Le seul objectif est d’augmenter le nombre de vaccinés pour regagner plus de libertés», affirme même le ministre du Travail, Dan Kersch.
«Pas d’obligation vaccinale»
Une couverture vaccinale située entre 80 et 85 % de la population continue à être avancée pour lever les restrictions. Le Covid Check élargi «n’équivaut toutefois pas à une obligation vaccinale. Il s’agit tout au plus d’une quasi-obligation de se faire tester», se défend Paulette Lenert. L’alternative du test, certes payant, laisserait le choix aux personnes. «On ne veut stigmatiser personne. Notre objectif est de continuer à informer et convaincre les gens encore récalcitrants», reprend la ministre.
«À ce stade», il ne serait pas envisagé de limiter l’accès à différents lieux et événements aux seuls vaccinés et guéris ou de refuser l’indemnité pécuniaire pour les non-vaccinés qui contractent le virus et doivent être placés en congé de maladie.
Le ministre Dan Kersch veut croire au bon sens des patrons et des salariés : «Des gens raisonnables trouveront des solutions adéquates. Je ne pense pas que toutes les interrogations théoriques émises vont vraiment se répercuter sur le terrain.»
Le camp syndical va observer la situation de près pendant deux semaines, avant de décider de plus amples actions à prendre.
Le Covid Check élargi en bref
HORECA Le Covid Check est obligatoire dans les cafés, restaurants et boîtes de nuit (personnel inclus). L’autotest à réaliser sur place n’est plus valable. Seule exception : les terrasses peuvent continuer à fonctionner en dehors du régime «TGV» (testé, guéri, vacciné), mais avec les restrictions suivantes : un maximum de 10 personnes par table, tables espacées de 1,5 mètre, port du masque lorsqu’on n’est pas assis. Avec le Covid Check, toutes ses restrictions sont levées. Dans les hôtels, le régime «TGV» n’est d’application que pour les bars et restaurants.
LIEU DE TRAVAIL Le Covid Check est optionnel, que ce soit en entreprise ou dans une administration (l’accès aux guichets doit être garanti). Le régime «TGV» peut être appliqué soit à l’ensemble, soit à une partie de l’espace de travail (salles de réunion, etc.). Dans les entreprises de plus de 150 salariés, un accord entre patron et délégation du personnel doit être trouvé. Si le Covid Check est introduit, chaque salarié et fonctionnaire doit le respecter.
David Marques
J’imagine donc que le gouvernement luxembourgeois va aider à financer le fond d’indemnisation des victimes de vaccins covid, puisse qu’elle pousse directement ses ressortissants à courir ce risque sans toutefois informer les patients comme il est pourtant prévu de la faire dans la constitution européenne. https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/B-9-2021-0475_FR.html?fbclid=IwAR1V2hSlKJFB0KJH59L54N2_71cMb25QIuT6CpEWTiRw6K48g0r9y5uPTng
La science internationale! Comme pour le réchauffement. Cependant, pour la « vaccination » comme pour le climat, des scientifiques très sérieux (sans doute moins corrompus que d’autres) ont des avis divergents.
oh Giusy le scientifique …
La science internationale est unanime sur l’efficacité des tests PCR et des vaccins autorisés.
Les virologues et épidémiologues sont unanimes en ce qui concerne l’absence d’effets secondaires qui apparaîtraient seulement après quelques mois ou années. Ce phénomène n’existe pour aucun vaccin.
Arrêtez donc de reproduire les sciences Facebook et autres.
Pour ce qui est des enfants, ce serait étonnant qu’ils ne soient pas vecteurs quand ils se trouvent à 30 sans masques et distance dans une salle classe. Ceci dit, j’espère tout de même que le port du masque pendant les cours ne leur sera plus imposé.
Pourquoi? Vous êtes à connaissance des effets secondaires à long terme des injections experimentales vous? Alors même que les producteurs et les gouvernements ne VEULENT pas en prendre la responsabilité? Les enfants ne sont PAS vecteurs de ce virus et les tests PCR ne sont pas adequats pour identifier un virus de la grippe plutôt qu’un autre virus.
Cela est intolérable en effet , mais c’est surtout scandaleux que des enseignants en contact journalier avec leurs élèves refusent de se faire vacciner , ou alors c’est un manque de courage devant une petite piqure salvatrice ?
L’état demande aux patrons de mettre en place le Covid-Check dans les entreprises alors que l’état lui-même est incapable de le mettre en place dans les écoles. Pourquoi les enseignants non vaccinés n’ont pas besoin de Covid-Check alors qu’ils sont en contact tous les jours avec des enfants non vaccinés ?? C’est scandaleux !