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Covid au Luxembourg : 90,9 % des plus de 60 ans sont vaccinés


La ministre Paulette Lenert laisse entrevoir des allègements des restriction sanitaires. Le gouvernement va statuer ce vendredi (Photo : archives lq/julien garroy)

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a dressé ce jeudi après-midi un point d’étape sur la situation sanitaire au Luxembourg. Le pic de la vague Omicron du covid semble être atteint. Le taux de vaccination s’est aussi amélioré. Des allègements des restrictions devraient être décidés vendredi.

Elle se dit pour la première fois depuis longtemps «plus détendue». «Nous avons des raisons d’être plus optimiste. Malgré les records absolus de nouvelles infections, on constate un véritable changement au niveau de l’impact du virus sur les hospitalisations. La situation n’est pas tout à fait détendue, mais elle n’est également pas hors de contrôle», affirme la ministre de la Santé, Paulette Lenert.

La couverture vaccinale a «sans aucun doute» un effet bénéfique sur le nombre assez peu élevé de malades du covid hospitalisés. Le taux d’immunisation des plus de 60 ans, considérés comme la catégorie de population la plus vulnérable, a désormais dépassé le cap des 90 %.

Ce sont plus précisément 90,9 % qui disposaient fin janvier d’un schéma vaccinal complet. Parmi eux, 77,2 % ont déjà reçu leur dose de rappel («booster»).

Malgré tout, quelque 18 000 citoyens âgés de plus de 60 ans ne sont pas encore vaccinés. Pour rappel : une possible obligation vaccinale devrait concerner en priorité les plus de 50 ans.

Une première dose pour 81,7 % des adultes

En date du 28 janvier, 81,7 % de la population adulte a reçu au moins une dose du vaccin. «Nous ne connaissons pas le phénomène que ceux qui se sont fait administrer une première dose ne reviennent pas pour obtenir la seconde», précise la ministre Lenert.

S’y ajoutent 11,6 % qui disposent actuellement du statut de guéri et environ 4 % auraient été vaccinés à l’étranger (étudiants notamment).

La campagne de vaccination va donc dans le bon sens, malgré un nombre de primovaccinations qui est en net recul depuis plusieurs semaines. «Ce sont néanmoins 93,3 % de la population qui possède d’une protection assez bonne», note Paulette Lenert.

A l’échelle de la population globale, 72,2 % ont bénéficié d’une primovaccination. Parmi les non-vaccinés, 15,6 % ont le statut de guéri. On arrive donc à une immunisation partielle de 87,8 % de l’ensemble de la population.

Seuls 5 patients vaccinés en soins intensifs depuis octobre

Ces taux impliquent que les hôpitaux enregistrent un nombre de patients covid qui est stable, voire en recul. Les non-vaccinés disposent de loin le plus important risque de se retrouver en soins intensifs.

Entre le 1er octobre et le 26 janvier, seuls 5 des 56 patients en réanimation étaient pleinement vaccinés, booster inclus. Le risque des non-vaccinés à développer des graves complications est donc 19-fois supérieur aux personnes triplement vaccinées.

Par contre, les patients souffrant d’autres pathologies, mais qui ont été testées positifs au covid, augmente fortement. Actuellement, une centaine de lits en soins normaux sont occupés par ces patients qui ne sont pas à considérer comme malades du covid.

«Ils doivent toutefois être isolés. Le personnel soignant doit porter une protection complète pour les traitements. Tout cela cause une charge de travail plus importante», fait remarquer Paulette Lenert.

Des allègements à prévoir pour ce vendredi

L’optimiste affiché ce jeudi par la ministre de la Santé laisse toutefois conclure à un allègement des restrictions sanitaires. Ce vendredi, le Conseil de gouvernement doit statuer sur les dispositions qui seront levées.

Selon nos confrères de RTL, la fermeture de l’Horeca, fixée à 23 h, pourrait tomber. D’autres allègements concerneraient le sport et la culture.

La conférence de presse du Premier ministre, Xavier Bettel, et de la ministre de la Santé, Paulette Lenert, est fixée à vendredi après-midi (14 h).

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3 plusieurs commentaires

  1. La vaccination fut assez efficace contre la première épidémie, un peu moins pour la deuxième (due à un nouveau variant), nettement moins pour la troisième et plus du tout pour le variant actuellement dominant, l’omicron. Rendre obligatoire une produit inefficace et potentiellement dangereux, cela tient évidemment, du génie.

  2. Hautement vulnérable, vacciné 4x

    La preuve que le vaccin forcé + 50 ans est débile ! Obligatoire pour tous, ou rien !!!

  3. de abreu mario

    Alors pourquoi rendre obligatoire le vaccin au plus de 50 ans
    Peut-être il faudrai penser plutôt aux autres tranche d’âge.
    Surtout ceux qui sortent en permanence
    Que veulent aller aux discothèques, bistrots, restaurants( ou le masque est enlevé , à l’intérieur.