Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le chef de l’État a pris solennellement la parole ce mardi pour, en ces «temps difficiles», dire au pays qu’«il faut agir maintenant» afin de «maîtriser au mieux la seconde vague de l’épidémie».
Alors que des propos inquiétants circulent dans toute l’Europe à propos d’une deuxième vague de l’épidémie qui menace d’être hors de contrôle, le Grand-Duc Henri a enregistré un message vidéo publié ce mardi. Il y revient sur la hausse «massive» du nombre d’infections au Covid-19 et s’inquiète surtout de la situation dans les hôpitaux. Il en appelle ensuite aux efforts de chacun et à la solidarité de tous : «Ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons à maîtriser au mieux cette deuxième vague.»
Le Grand-Duc introduit son propos en notant que nous traversons «des temps difficiles» et que le Luxembourg n’est pas épargné par une augmentation massive des infections. Ce qui le préoccupe particulièrement est le fait que «la situation dans le secteur de la santé est tendue» comme le montrent« les infections au sein des hôpitaux où du personnel a été infecté».
À cela s’ajoute, poursuit-il, le fait qu’il y a «en même temps une recrudescence des infections dans les maisons de retraite et de soins». Le chef de l’État ne manque pas ensuite de rendre hommage au personnel médical qui fait «un travail extraordinaire».
Fort de ce constat alarmant, le souverain appelle «tout un chacun qui habite, vit ou travaille au Luxembourg à apporter son aide pour endiguer la propagation du virus». Il invoque la «responsabilité que chacun a vis-à-vis de ses proches et en particulier des personnes vulnérables et des personnes âgées». Et au-delà à l’égard du personnel soignant, en première ligne face à l’épidémie.
Les restrictions imposées ces derniers jours sont, dit-il, des «mesures exceptionnelles qui ne se prennent pas à la légère, mais sont actuellement nécessaires et adaptées dans la lutte contre la pandémie». Surtout, «il est indispensable de limiter au strict minimum les contacts sociaux.»
Le Grand-Duc avait déjà pris la parole à la veille du confinement, le 16 mars.
Manuel Santos
