Désormais, le ministère de la Santé livre de plus amples détails concernant le lieu de résidence des personnes testées positives. Pour relativiser la recrudescence du coronavirus au Luxembourg, le gouvernement ne cesse de renvoyer vers les tests à grande échelle mais aussi vers le fait qu’il offre gratuitement le dépistage aux travailleurs frontaliers.
Sur les 402 nouvelles infections enregistrées entre le 6 et 12 juillet, 346 concernaient des personnes résidant au Grand-Duché (86,1 %). Reste donc un quota de 13,9 % de personnes non résidentes.
En chiffres absolus, cela représente 56 cas positifs concernant majoritairement des travailleurs frontaliers. La part de résidents français est la plus importante avec 30 infections (7,5 % du total des 402 cas).
Suivent des résidents belges (12 cas, 3 %) et des résidents allemands (3 cas, 0,7 %). La nationalité des 11 personnes restantes testées positives au Luxembourg n’est pas spécifiée (2,7 %).
Au bout de la semaine écoulée (du 13 au 19 juillet), le Grand-Duché comptait 5 605 infections enregistrées depuis le 29 février. Dans ce total on retrouve 1 013 non-résidents, soit 18 % de l’ensemble des cas positifs.
Depuis mercredi, le ministère de la Santé ne transmet plus que les cas positifs concernant des résidents aux autorités européennes. «Ils étaient bien au courant des spécificités du Luxembourg, mais aujourd’hui l’outil de collecte de données est retourné contre nous», se justifie la ministre Paulette Lenert.
David Marques