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Coronavirus : « Pas question de fermer les frontières » au Luxembourg


A l'avenir, les travailleurs (Illustration Alain Rischard / Editpress)

Conseil de gouvernement spécial coronavirus, ce mercredi après-midi à Luxembourg : le Premier ministre Xavier Bettel, entouré de ses trois ministres concernés au premier chef par les répercussions de la crise désormais présente sur le territoire, a fait un point sur la situation.

Aux côtés de Paulette Lenert (Santé), Franz Fayot (Économie) et Lex Delles (Tourisme), Xavier Bettel a d’abord tenu à rassurer. « Il n’y a pas de raison de céder à la panique », a-t-il martelé devant la presse. Le Luxembourg fait en effet partie des pays les moins touchés d’Europe, avec sept cas de contamination avérée et 76 personnes placées en quarantaine. A noter que les sept personnes – ainsi qu’un frontalier soigné en Lorraine – infectées par le virus l’ont toutes été lors d’un séjour à l’étranger. « Le gouvernement a la situation sous contrôle », a affirmé le Premier ministre.

La ministre de la Santé a rappelé que le pays restait donc à l’heure actuelle en stade 1 de l’épidémie et a donné quelques détails sur la prise en charge des cas d’infection. Le parcours et les contacts des personnes touchées font ainsi l’objet d’une enquête de « tracing », a précisé Paulette Lenert.

Les entreprises seront aidées

Lex Delles a pour sa part souligné « le manque à gagner » inéluctable induit par cette crise, du fait des annulations d’événements en cascade (notamment les cavalcades). Les rassemblements de plus de 1 000 personnes étant en effet interdits, la fréquentation des commerces et lieux de vie (bars, restaurants etc…) étant elle aussi impactée. Des aides financières seront accordées aux entreprises qui en souffriront le plus, promet le gouvernement. En particulier le secteur de l’Horesca, donc.

Franz Fayot a lui évoqué une question qui agite beaucoup les pays voisins, à savoir la restriction de la libre-circulation des personnes. « Il n’est pas question de fermer les frontières » du Grand-Duché aux travailleurs frontaliers français, belges et allemands, ceci pour des raisons économiques évidentes, estime le ministre.

LQ