Le Grand-Duc Henri, en tant que chef d’État du Luxembourg, est au côté de la ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg pour l’ouverture du sommet de la COP 24, à Katowice (Pologne). Dans un discours introductif, le Grand-Duc Henri a souligné l’importance «du caractère équitable et solidaire de la transition écologique dans tous nos pays.»
C’est un discours aux accents proches de la dernière intervention médiatique de Nicolas Hulot. Le Grand-Duc Henri, en Pologne ce lundi pour l’ouverture de la COP 24, estime que le succès de la transition écologique dépend de son « caractère équitable et solidaire dans tous nos pays ». Le Grand-Duc a fait part de son inquiétude par rapport à l’ambition de maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2 degrés d’ici 2050. « Ne nous voilons pas la face. Trois ans après l’adoption de l’Accord de Paris, nous abordons ce défi central pour l’humanité qu’est la lutte contre le changement climatique dans une posture qui se fragilise de mois en mois. L’évolution récente montre qu’il peut y avoir un gouffre entre l’objectif partagé en commun et la réalité sur le terrain qui se dégrade à vitesse grand V. »
Le Luxembourg redouble d’effort mais part de loin
Le Grand-Duc a par ailleurs insisté sur les efforts du Luxembourg en matière de réchauffement climatique, citant notamment l’introduction récente de standards à consommation d’énergie quasi nulle pour toute nouvelle construction de bâtiment, ou encore, les efforts en matière de promotion de la mobilité électrique et des transports collectifs. « Mon pays reste pleinement mobilisé », a-t-il affirmé.
Le Grand-Duché, comme de nombreux autres pays industrialisés, n’échappe toutefois pas à des critiques internationales régulières. La part des énergies renouvelables représente 5,4% de la consommation totale d’énergie du pays. L’objectif est d’atteindre les 11% d’ici 2020, dans le cadre des objectifs fixés par l’Union Européenne.
Le Quotidien