Enfin, l’organisation du contrôle technique va connaître une révolution. Finies les heures d’attente à Sandweiler, dès lundi, le marché sera réellement ouvert à la concurrence. «Magnifique !», diront certains. Oui, mais que va-t-on trouver désormais ?
Tout d’abord, l’ouverture à la concurrence ne signifie pas la mort de la SNCT qui continuera son activité comme avant.
Et puis, on verra bien si des entreprises privées autres que les garages (comme c’est le cas depuis 2013) vont s’engouffrer dans la porte ouverte. C’est probable, même si le ministère ne l’affirme pas encore.
Quoi qu’il en soit, on risque bien de conforter ce système à deux vitesses. D’un côté, le service public qui facture le contrôle à 27 euros, une paille si l’on compare avec ce qui se fait à l’étranger. De l’autre, le privé dont les prix seront libres, simplement soumis au contrôle du Conseil de la concurrence.
On parie que beaucoup de râleurs près de leurs sous continueront d’aller à Sandweiler, Esch-sur-Alzette ou Wilwerwiltz ?
Erwan Nonet