Le masterplan «Remich 2035», élaboré avec la participation de la population, est destiné à propulser la Perle de la Moselle dans le XXIe siècle.
Le masterplan «Remich 2035» est une vision urbanistique issue d’une consultation citoyenne «Zesumme liewen. Zesumme beliewen. Réimech», organisée autour de deux ateliers qui se sont tenus en mars et juin 2018. Les idées des citoyens étaient les bienvenues pour améliorer la qualité de vie dans le centre de Remich. «Dommage que le plan se soit limité au centre-ville, c’est un plan touristique, il aurait fallu se projeter sur l’ensemble de la commune», regrette le candidat écolo Jean-Paul Wiltz.
Le périmètre du plan s’étend sur une surface d’environ 11,6 hectares intégrant le parking «Um Gréin», le lieu-dit «Op der Millen», la portion sud de l’esplanade, la place de la Résistance, la place Dr-F.-Kons et la rue de Macher. Un nouvel hôtel wellness, un parking couvert avec patinoire sur le toit font partie des pièces maîtresses du projet, mais il se concentre surtout sur la mobilité.Le projet prévoit la création d’un tronçon «vitesse 30» le long de la N10, depuis le parking «Um Gréin» jusqu’à la place du Marché et la rue Saint-Cunibert, afin de favoriser les déplacements piétons à l’intérieur du centre, d’améliorer les échanges piétons entre le centre et l’esplanade et de mieux ressentir la traversée du centre lors du transit sur la N10. Par ailleurs, deux espaces partagés sont prévus sur l’actuelle rue Foascht et sur la rue du Camping. Enfin, la rue de Macher sera piétonnisée.
Trafic routier, logements
Le masterplan mise sur un concept de décentralisation des parkings, une petite dizaine, à une distance de 2 à 9 minutes à pied du centre. Parmi eux, cinq sont aériens, un est prévu en souterrain sous la place de la Résistance et deux dans de nouveaux parkings silos : le parking «Op der Millen», disposant d’une patinoire sur le toit et le parking «Um Gréin» intégré dans un nouveau quartier écologique attractif.
Le projet veut créer un véritable réseau de chemins piétons et cyclistes parcourant le centre tout en connectant ses pôles attractifs. Une nouvelle connexion piétonne majeure nord/sud sera créée entre le parc Brill et l’esplanade et une nouvelle connexion cycliste le long de la rue du Camping permettra de créer une connexion entre les pistes cyclables nationales PC7 et PC3.
Pour autant, ce masterplan ne sera pas au centre de la campagne. Le trafic routier et les problèmes de logements occuperont les esprits. Une trentaine d’enfants inscrits à l’école de Remich résident en réalité en Allemagne, faute de pouvoir acquérir un logement dans la commune. Ils sont souvent inscrits chez les grands-parents.
Le bourgmestre a bien un projet de logements abordables sur 4,5 hectares surplombant Remich, mais classés en zone verte. Il bataille avec le ministère de l’Environnement qui le renvoie au ministère de l’Intérieur pour discuter des plans sectoriels. Il se dit las d’être considéré comme une balle de ping-pong alors qu’il y a urgence face à la crise du logement, et à Remich en particulier. C’est la plus petite ville du pays en superficie, avec la plus grande densité et une grande partie du territoire est inondable.
les élèves nomades, qui ne sont pas inscrits dans la ville, doivent payer l’école par trimestre. logique. cf VdL…