Commission européenne : revoilà Nicolas Schmit ?

Selon des informations récoltées par la radio 100,7, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, aurait proposé à Nicolas Schmit un poste de conseiller spécial afin de calmer les ardeurs du camp social-démocrate. Le Luxembourgeois aurait aussi tôt réfuté cette offre.

Dans l’Interview du lundi qu’il nous a accordée cette semaine, Christophe Hansen, le candidat luxembourgeois pour devenir commissaire européen, avait affirmé ne pas avoir connaissance d’un quelconque accord entre le Parti socialiste européen (PSE) et son Parti populaire européen (PPE) afin de reconduire Nicolas Schmit dans l’exécutif de l’UE. Il s’avère pourtant qu’en échange de son soutien pour confirmer Ursula von der Leyen à la tête de la Commission, le camp des sociaux-démocrates a bien réclamé un poste à haute responsabilité pour Nicolas Schmit, la tête de liste du PSE pour les élections européennes.

Vendredi, nos confrères de la radio 100,7 ont confirmé l’existence d’une lettre allant dans ce sens. Adressé en juillet à Ursula von der Leyen, cet écrit est cependant resté sans résultat. Le mécontentement serait en train de grandir à l’intérieur du PSE, d’autant plus que le gouvernement luxembourgeois ne compte pas nommer Nicolas Schmit. Le choix du CSV et du DP est tombé, comme prévu dès le départ, sur l’eurodéputé chrétien-social Christophe Hansen.

Un poste de conseiller spécial

Toujours selon la radio 100,7, Ursula von der Leyen aurait proposé à Nicolas Schmit un poste de conseiller spécial afin de calmer un tant soit peu les ardeurs des sociaux-démocrates, qui estiment être largement sous-représentés dans la future Commission. Le Luxembourgeois aurait cependant décliné cette offre. En même temps, la présidente ne semble pas avoir mis en perspective un poste à haute responsabilité pour le Grand-Duché, ce qui aurait définitivement mis à l’écart Nicolas Schmit.

Quelle va être l’issue de ce bras de fer ? Christophe Hansen espère que sa candidature sera validée par Ursula von der Leyen et, dans une deuxième étape, par le Parlement européen. Il reste à savoir comment le PES va se positionner pour la suite.