La députée du CSV succède à Laurent Zeimet à la tête de la commission spéciale appelée à mettre plus de lumière dans l’affaire Caritas. Les élus veulent d’abord échanger avec les autorités judiciaires et la CSSF.
La commission parlementaire spéciale, instaurée pour élucider l’affaire Caritas, n’a pas encore eu l’occasion de s’attaquer au fond du dossier. Après la démission, pour un potentiel conflit d’intérêts, du président Laurent Zeimet (CSV), il a d’abord fallu lui trouver un successeur. Le choix est tombé sur Stéphanie Weydert, également issue des rangs du CSV.
Lors de la réunion d’hier, les membres de la commission se sont en outre penchés sur une feuille de route qui servira de base pour les travaux à venir. Il a été décidé que les autorités judiciaires et les responsables de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) seront les premiers à être invités pour s’expliquer devant les députés. Le rôle des banques dans l’affaire de détournement reste très flou.
«Il s’agit de déblayer le terrain pour s’assurer de ne pas empiéter sur les procédures judiciaires en cours», précise Stéphanie Weydert, citée sur le site de la Chambre des députés.
Elle a aussi rappelé que la commission spéciale ne cherchera pas «à dégager les coupables, mais à contribuer à pérenniser les œuvres dans le secteur social». La commission compte contribuer à «trouver les meilleurs moyens possibles pour que le gouvernement puisse éventuellement mieux contrôler les dépenses du secteur social, notamment les dépenses publiques».
Il n’existe pas d’obligation pour que les autorités et entités se présentent devant les députés. Il est notamment prévu d’échanger aussi avec les responsables de Caritas, du comité de crise instaurée pendant l’été et les administrateurs de la nouvelle association Hëllef um Terrain (HUT).