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Climat : les scientifiques de l’Uni soutiennent aussi les étudiants grévistes


Les scientifiques font le même constat que les jeunes : sans un changement radical de nos modes de vie, de production et de consommation, l'humanité se dirige tout droit vers la catastrophe. (photo Julien Garroy/Editpress)

Après le syndicat SEW/OGBL mercredi, c’est au tour des scientifiques de l’Uni de se positionner en faveur du mouvement des jeunes contre le réchauffement climatique. Une journée d’action est prévue ce vendredi à Luxembourg.

Dans une prise de position intitulée «Aux jeunes de Fridays for Future : la science vous soutient!» diffusée jeudi matin et signée par de nombreux scientifiques de l’université du Luxembourg, ces derniers mettent l’accent sur la catastrophe à venir et sur les changements radicaux nécessaires pour y faire face quand le syndicat SEW/OGBL appelait à ne pas sanctionner les lycéens et étudiants grévistes et légitimait leurs actions de désobéissance civile.

«Les preuves scientifiques le démontrent : l’impact de l’action humaine sur le climat est réel et la dégradation progressive des ressources naturelles ainsi que la pollution menacent la santé et la survie de nombreuses formes de vie, y compris l’être humain», déclarent d’emblée les scientifiques, qui dressent le même constat que la jeunesse luxembourgeoise : «Pour éviter la perte massive d’espèces animales et végétales et maintenir nos écosystèmes en équilibre, nous devons fondamentalement changer notre économie, notre politique, nos modes de vie, ainsi que nos façons de penser et d’agir.»

Ils «ne sont pas des prophètes de malheur»

«Non seulement nous sommes très conscients des préoccupations des étudiants, mais nous savons qu’il reste encore tellement plus à faire! C’est pour cette raison que nous félicitons les étudiants du Luxembourg de faire entendre leur voix pour faire savoir que notre environnement requiert la plus haute priorité», poursuit la prise de position.

Pour les scientifiques de l’Uni, «les jeunes engagés dans Fridays for Future ne sont pas des prophètes de malheur. Leurs préoccupations sont justifiées et fondées. (…) Ils ont raison de réclamer un véritable changement.»

LQ

Pour plus d’informations, voir https://www.scientists4future.org.

 

 

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