Une pré-COP21 s’est tenue à Paris, du 8 au 10 novembre, préambule à la conférence climat mondiale qui démarrera fin novembre. Quelque 70 pays y étaient représentés, parmi lesquels le Luxembourg.
Devant la volonté commune d’aboutir à un accord durable, visant notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre, des pistes de réflexion ont été dégagées lors de cette pré-COP21. Mais la route, toute pavée de bonnes et vertueuses intentions soit-elle, est encore longue, jalonnée de points d’achoppement.
La ministre de l’Environnement et représentante de l’UE, Carole Dieschbourg, estime que «dans cette perspective, beaucoup reste à faire avant la COP21. Il nous faut trouver un terrain d’entente sur des sujets essentiels, comme le financement aux pays en voie de développement, un objectif à long terme ou la transparence de l’accord. Si ces deux jours de discussions n’ont pas permis de lever tous les blocages, ils ont néanmoins permis d’entrevoir les grandes lignes de ce à quoi devrait ressembler un futur accord. Il nous faut maintenant un leadership politique et un esprit de compromis.»
En parallèle, Carole Dieschbourg s’est par ailleurs entretenue avec son homologue canadienne fraîchement nommée, Catherine McKenna, laquelle a « plaidé pour un engagement plus fort de son pays à la conférence climat ».
#COP21 The tide is turning: first exchange with canadian environment minister @Catherine McKenna on climate change pic.twitter.com/iacP4eAk7t
— Carole Dieschbourg (@DieschbourgC) 9 Novembre 2015
Le Quotidien/A.P