Le Luxembourg a exprimé vendredi son inquiétude au sujet de la centrale nucléaire française de Cattenom (Moselle), localisée non loin de sa frontière, après un problème de corrosion identifié récemment sur un réacteur de la même famille.
Le ministre de l’Énergie Claude Turmes et son homologue de l’environnement Carole Dieschbourg ont cette semaine adressé un courrier à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française pour demander des éclaircissements sur la situation à Cattenom.
« Est-ce que les réacteurs de la centrale de Cattenom sont affectés par cette anomalie », déjà détectée ou soupçonnée sur 5 réacteurs français, demandent-ils, dans un courrier obtenu.
« On demande à l’ASN pourquoi vous avez fermé Penly et pourquoi vous n’avez pas fermé Cattenom, alors que Cattenom est exactement de la même famille ou génération », a expliqué Claude Turmes, ministre de l’Énergie du Luxembourg, en marge d’une réunion à Amiens avec ses homologues européens.
Un problème de corrosion sur un système de sécurité, à l’origine identifié sur les réacteurs les plus puissants et récents du parc français, a également été détecté sur un réacteur (Penly 1) d’une famille moins puissante. Le problème a été découvert alors que le réacteur était à l’arrêt pour une visite technique.
Le réacteur de Penly appartient à une famille (ou palier) de réacteurs de 1.300 MW de même génération, qui en compte douze au total, dont les 4 réacteurs de la centrale de Cattenom. Ils sont actuellement tous les quatre en activité.
Le président de l’ASN Bernard Doroszczuk avait mercredi qualifié le problème de corrosion de « sérieux », notamment car « il possède un caractère potentiellement générique », c’est-à-dire qu’il pourrait toucher une famille entière de réacteurs.
EDF a engagé jusqu’à la fin du mois un réexamen documentaire des contrôles effectués dans le passé sur l’ensemble du parc nucléaire français.
Selon les résultats de cette revue, il faudra peut-être réaliser des contrôles physiques sur des réacteurs si des soupçons de corrosion apparaissent, puis des réparations en fonction des résultats de l’inspection. Cela pourrait nécessiter des mises à l’arrêt de réacteurs.
En attendant, le Luxembourg achète aussi de l’électricité française. C’est à dire de l’électricité d’origine principalement nucléaire.
Eh bien non. Le Luxembourg a renoncé au nucléaire il y a beaucoup d’années et les arguments d’antan restent valides: le risque d’un accident avec des conséquences radiologiques difficiles à mitiger et le problème non-résolu du stockage des déchêts nucléaires. Le nucléaire n’est pas une source d’énergie verte et le Luxembourg devra acheter son électricité ailleurs. Plus vite Cattenom sera démantelé, mieux que ce sera.
A partir du moment où toute la production électrique ne peut pas encore se faire avec du renouvelable, développer les voitures électriques actuellement, qu’on le veuille ou non, c’est soutenir le nucléaire. Le Luxembourg devrait quand même être logique !
Turmes, pourquoi vous êtes venu en jean et chemise ouverte devant le cercuieil ouvert du Grand-Duc JEAN ? Vous etes persona non grata fir Lëtzebuerger !