Le rôle joué par le CSV dans l’affaire SchoolLeaks a fait hier l’objet de nouvelles révélations, suivis de démentis.
Le député Félix Eischen a voulu être clair, lundi, lors du point presse du CSV sur l’affaire SchoolLeaks : « Notre source n’est pas l’auteur de ces infractions ». La personne, qui a informé le parti chrétien-social de possibles fuites concernant les questions d’examen pour les épreuves de passage vers l’enseignement secondaire, n’aurait donc pas été une des deux enseignantes du lycée d’Echternach, identifiées et poursuivies depuis la semaine dernière par le ministère de l’Éducation nationale.
Cette version a cependant légèrement changée hier après-midi suite aux révélations de nos confrères d’RTL Radio, qui ont récupéré un document qui établit le lien entre une de ses deux enseignantes et l’information donnée au CSV.
Les députés Martine Hansen et Félix Eischen, mis sous pression, ont finalement été obligés d’avouer que leur source avait bien récupéré les informations sur de possibles fuites par l’intermédiaire d’une des deux enseignantes d’Echternach. « Ce n’est qu’après avoir repris contact avec notre source qu’on a eu connaissance de cette information », soulignent Martine Hansen et Félix Eischen dans un communiqué.
Les deux députés, auxquels le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, reproche d’avoir été bien avant lui au courant de l’ampleur de ces fuites, continuent cependant de nier d’avoir joué un rôle actif dans la mise en scène de cette affaire. « Le CSV n’est ni le responsable, ni la source de l’affaire SchoolLeaks », soulignent encore les deux députés. Selon eux, toutes cette « guerre politico-médiatique » aurait pour seul objectif de servir d’écran de fumée pour les véritables questions de fond qui se posent dans cette affaire.
Pendant ce temps, déi Lénk a convoqué le ministre Meisch pour faire le point sur les SchoolLeaks dans le cadre d’une réunion de la Commission de l’Éducation.
David Marques