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Chambre : une charte pour l’IA


Selon la charte, l’intelligence artificielle ne remplacera pas de ressources humaines.  (photo archives Editpress)

La Chambre des députés a d’ores et déjà décidé d’encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’administration parlementaire via une charte.

Mieux vaut prévenir que guérir. Étant donné que l’intelligence artificielle (IA) est susceptible de prendre une place de plus en plus importante dans les activités et les projets de l’administration parlementaire, la Chambre des députés a décidé de se doter d’une charte encadrant son utilisation.

Cette «charte IA» décrit dix lignes directrices que la Chambre des députés suivra pour ses futurs projets en lien avec l’intelligence artificielle, notamment en matière de transparence, d’éthique et de responsabilité. Une des dix lignes directrices de la charte IA met en avant que tout système d’IA est guidé par une logique de support à l’activité humaine et ne vise pas à se substituer à des ressources humaines.

La charte IA de la Chambre repose sur le règlement européen concernant l’intelligence artificielle («AI Act»). Il s’agit du premier acte législatif au monde en matière d’intelligence artificielle. L’objectif est de promouvoir une IA digne de confiance en veillant à ce que les systèmes d’IA respectent les droits fondamentaux, la sécurité et les principes éthiques. Le règlement européen sera pleinement applicable dans les États membres de l’Union européenne 24 mois après son entrée en vigueur, à savoir le 2 août 2026.

L’université du Luxembourg et la Chambre des députés travaillent ensemble sur le développement d’un système de reconnaissance vocale spécifique à la langue luxembourgeoise. Cet outil pourrait notamment être utilisé pour le sous-titrage des vidéos des débats en séance publique, précisent les services du Parlement.