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Centres nationaux sportifs : le ministre des Sports revient sur les dépenses


Georges Mischo, le ministre des Sports (Photo Editpress)

Ce mercredi, dans une réponse à une question parlementaire posée par le député du parti Pirates, Sven Clément, le ministre des Sports, Georges Mischo, revient sur les dépenses réalisées en faveur des centres nationaux sportifs.

Tout d’abord le député souhaite revenir sur l’augmentation des dépenses engrangées dans l’exploitation du Stade de Luxembourg. Ces dernières sont passées de 382 500 € à 2 121 662 € entre 2019 et  2023. Le ministre indique qu’après l’inauguration de la structure, ce sont ses coûts d’exploitation qui permettent d’expliquer cette hausse des dépenses. « Il y a bien sûr aussi eu la hausse des prix de l’énergie, ainsi que l’acquisition de divers équipements indispensables au fonctionnement du Stade de Luxembourg », souligne Georges Mischo.

Quant au complexe sportif Parc Hosingen, c’est l’accentuation de son utilisation qui explique l’augmentation de ses coûts d’exploitation. « Bien entendu, la hausse des coûts de l’énergie joue également un rôle », ajoute, à nouveau, le ministre. Entre 2019 et 2023, ces dépenses sont passées de 33 673 € à 71 680 €.

Enfin, de grandes différences de dépenses ont été observées du côté du Centre national des arts martiaux. Notamment entre 2021 et 2022, les frais de fonctionnement ont bondi de 138 563 € à 660 229 €, avant de redescendre, en 2023, à 215 203 €. « En 2022, les frais de personnel ont été payés rétroactivement aux années 2018 – 2021, de sorte que le montant exceptionnel a été autorisé », conclut le ministre des Sports.

Infrastructures et entraîneurs, les ambitions du Luxembourg

Quelques semaines après la fin des JO de Paris 2024, le député ADR, Jeff Engelen, interpelle le ministère des Sports, Georges Mischo, quant au développement et aux ambitions du Luxembourg.

Sur le développement des infrastructures, le ministre rappelle que ce dernier est réglementé par des plans quinquennaux. Actuellement, une enveloppe budgétaire de 120 millions d’euros est allouée pour soutenir financièrement les communes dans la construction d’infrastructures sportives.

« Nous utiliserons à l’avenir l’apport des coordinateurs sportifs des communes pour pouvoir concevoir, en collaboration avec les communes, les futures infrastructures sportives qui soient multifonctionnelles et adaptées aux besoins des différents acteurs » ajoute Georges Mischo.

Former les entraîneurs 

Le Luxembourg a-t-il l’ambition d’attirer de nouveaux entraineurs, parfois « meilleurs » ? À cette question, le ministre met en avant la volonté de « renforcer les capacités organisationnelles ». En ce sens, le ministère appuie financièrement les fédérations et les clubs afin qu’ils puissent financer les entraineurs.

« Dans le même temps, il est également important d’amener les entraîneurs de ce pays au même niveau de qualification et de rendre la profession d’entraîneur si attractive que les personnes formées dans ce pays veuillent également travailler comme entraîneur comme principale profession », ajoute Georges Mischo.