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Centrale nucléaire de Cattenom : Greenpeace Luxembourg reçu par Xavier Bettel


Un défaut d'étanchéité a été détecté sur le couvercle du réacteur n°3 qui a été mis à l'arrêt. (illustration Jean-Claude Ernst)

Le Premier ministre Xavier Bettel a reçu les responsables de Greenpeace Luxembourg, mercredi à l’Hôtel de Bourgogne. Les discussions ont largement porté sur la question de la sécurité de la centrale nucléaire de Cattenom.

Estimant que les centrales nucléaires françaises sont vulnérables à des attaques extérieures, Greenpeace a récemment dénoncé un risque relatif aux piscines de combustible usagé, en attirant l’attention sur la « fragilité » de ces bâtiments « qui ne sont pas protégés » contrairement aux réacteurs. C’est dans ce contexte que le 12 octobre dernier, des militants de l’ONG s’étaient ainsi introduits sur le site de la centrale de Cattenom, voisine du Grand-Duché, et avaient tiré un feu d’artifice pour pointer les failles dans la sureté des installations. Ce que conteste l’exploitant du site EDF.

Mercredi, lors de l’entrevue avec le Premier ministre, ce dernier a rappelé « sa position exprimée auprès du président français Emmanuel Macron (en juillet dernier en visite de travail à l’Élysée, NDLR), selon laquelle l’énergie nucléaire ne représente pas une énergie viable pour l’avenir », rapporte le gouvernement dans un communiqué.

« Xavier Bettel a réaffirmé qu’il est dès lors indispensable de penser à investir dans des projets d’énergie alternative dont le caractère pourrait être transfrontalier », souligne le gouvernement, précisant que le Premier ministre luxembourgeois continuera de défendre ce sujet auprès des autorités françaises.

L’an dernier, Xavier Bettel avait ainsi assuré que le Luxembourg était prêt à financer un projet alternatif, si la France choisissait de fermer le site nucléaire.