En avril, quatre pilotes étaient licenciés pour avoir abusé de congés de maladie après que des détectives privés eurent épié leurs déplacements. Le LCGB crie au scandale.
Si cette pratique devient courante, les salariés ont de quoi s’inquiéter. Mercredi, le LCGB a distribué à la presse les comptes rendus établis par des détectives privés missionnés par la direction de Cargolux pour surveiller les quatre pilotes en arrêt maladie qui ont été licenciés en avril dernier.
Ces surveillances ont été opérées en Finlande et en Allemagne, lieu de résidence des pilotes en question. On saura tout de l’emploi du temps et des lieux qu’ils ont fréquentés en sortant de chez eux, jusqu’à avoir le détail de la consommation d’alcool de l’un deux dans les bars et les restaurants qu’il a fréquentés durant son arrêt maladie.
Le LCGB crie au scandale et son président, Patrick Dury ne mâche pas ses mots, jugeant «inacceptables» de telles pratiques sans les qualifier trop hâtivement d’illégales sinon d’estimer qu’il y a selon lui une violation de la vie privée.
Geneviève Montaigu
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce jeudi