Le Premier ministre, Luc Frieden, s’est entretenu, vendredi, avec son homologue du Cap-Vert, José Ulisses Correia e Silva. À cette occasion, le chef du gouvernement luxembourgeois a exprimé sa solidarité avec le peuple de l’archipel, durement touché par une tempête tropicale.
Début juillet, le Cap-Vert était encore en fête. Depuis le Luxembourg, le Grand-Duc Henri, le Premier ministre, Luc Frieden, et le président de la Chambre, Claude Wiseler, s’étaient rendus dans la capitale Praia pour célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance de l’archipel.
Le 11 août, les îles São Vicente, Santo Antão et São Nicolau ont été frappées par des inondations et glissements de terrains dévastateurs. Cette catastrophe naturelle a été provoquée par la tempête tropicale Erin, qui s’est intensifiée de manière inattendue, selon l’Institut national météorologique du Cap-Vert.
Ces intempéries ont entraîné la mort de neuf personnes, de nombreux disparus, déplacé 1 500 personnes, tout en causant des dégâts matériels considérables, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Vendredi, Luc Frieden a exprimé «la solidarité et la sympathie du Luxembourg envers le Cap-Vert et son peuple après les terribles inondations». Sur X, le Premier ministre souligne que le Grand-Duché «partage la douleur et l’espoir du peuple du Cap-Vert».
Son homologue José Ulisses Correia e Silva annonce, sur Facebook, «la volonté du gouvernement luxembourgeois de soutenir les efforts de relance, en s’appuyant sur le programme d’urgence sociale et la reconstruction résiliente des infrastructures». Aucun autre détail n’est encore connu.
Le Grand-Duché est depuis le début des années 90 un des principaux partenaires du Cap-Vert en matière de coopération au développement.