Les Luxembourgeois apparaissent plutôt satisfaits de leurs conditions de vie, d’après le Statec. D’une manière générale, le cercle relationnel, les revenus, ou le logement sont autant de motifs de contentement. Un peu plus chez les seniors que pour les jeunes.
Alors, heureux au Luxembourg ? Plutôt oui, si l’on en croit les derniers indices de satisfaction publiés lundi par le Statec. Les relations personnelles, lieu de résidence et logement, loisirs et environnement constituent les principales sources de bien-être. Le pays se place derrière un peloton quasi identique (Suisse, Suède, Danemark, Norvège, Finlande, Pays-Bas, Autriche) à tous les niveaux, mais se situe largement largement au-dessus des moyennes de l’UE. A noter que si les relations personnelles au Grand-Duché sont la composante majeure du bonheur (8.0 sur 10), elles le sont davantage en République tchèque (8.1), Lettonie (8.1), Serbie (8.2) et Slovénie (8.3).
Indices moyens de satisfaction au Luxembourg :
Pour ce qui relève de la situation financière et des conditions de vie matérielles, le Statec note un indice de satisfaction plus faible (6.9 sur 10) que dans les domaines précités, « mais dans la comparaison européenne (6.0), le Luxembourg se situe assez près du peloton de tête dans cette dimension ». Le Grand-Duché pointe ainsi en huitième position du classement UE, ex-æquo avec la Belgique, devant la France (6.4) et l’Allemagne (6.3).
Le bonheur attend le nombre des années
D’un point de vue global, ce sont les pays nordiques qui concentrent la plupart des motifs de plénitude. Sur l’ensemble des critères relatifs à la qualité de vie, le Luxembourg se hisse dans le tiers supérieur du tableau. La Suisse truste souvent la première place, notamment avec un indice de 7.6 de satisfaction financière (ex-æquo avec la Suède et le Danemark).
Le Luxembourg intègre une variante, qui ne se retrouve pas au sein de l’UE : le Statec constate que « les personnes âgées sont beaucoup plus satisfaites de leur situation financière, de leur logement et de leur emploi du temps que les personnes d’âge moyen et les jeunes ».
Les plus de 75 ans -retraités n’ayant plus d’endettement lié au logement- se disent ainsi plus heureux de leur situation financière (7.7 sur 10) que les 16-24 ans (6.9) -généralement pas encore sur le marché du travail- et que les 35-49 ans (6.7), lesquels exercent une activité professionnelle et sont souvent tenus par des obligations familiales et/ou emprunts immobiliers.
Cet écart entre les personnes d’âge moyen et seniors de 75 ans et plus est moitié moins élevé dans le reste des pays européens.
Le Quotidien