Le ministre de la Mobilité François Bausch a assisté en fin de semaine à la conférence « Transforming Transportation », organisée tous les ans à Washington par la Banque mondiale et le World Resources Institute. La question de l’électrique a notamment occupé les discussions.
Le ministre était invité à s’exprimer sur l’incidence des transports en matière de changement climatique. Un secteur qui génère en effet 14% des émissions mondiales de CO2. Pour atteindre une décarbonisation du transport, le World Resources Institute s’appuie sur trois axes de réflexion : un fret routier, aérien et maritime « plus propre et efficace », un tissu urbain repensé pour ouvrir davantage l’espace public aux piétons et aux vélos, ainsi que l’électrification des modes de déplacement.
Ce sujet de l’électrification a tout particulièrement nourri les échanges et deux observations ont été soulignées : « l’énergie renouvelable devient de moins en moins onéreuse et le coût des piles a baissé de 80% depuis 2010 », selon un communiqué du ministère.
Le risque d’un « embouteillage électrique »
« Nous devons attaquer le système global. Il n’y pas une solution miracle », d’après François Bausch. Pour autant, « si nous nous limitons à remplacer l’énergie thermique par l’énergie électrique, nous finirons par nous retrouver dans un embouteillage électrique », a-t-il prévenu.
« Il faut changer notre fusil d’épaule. Si nous élargissons les routes, nous élargissons les embouteillages », a encore insisté le ministre plaidant davantage pour « la multimodalité » à travers la combinaison «de tous les moyens de transport ».
LQ
bausch = la logique même, comme tj 🙂