Tram, train, bus, vélo, covoiturage, ou marche pour aller au boulot… La mobilité, pourvu qu’elle soit douce au Luxembourg. Mais de là à laisser la voiture au garage, c’est un pas que ne franchiront pas de nombreux salariés du Kirchberg. En témoigne la dernière enquête d’IMS Luxembourg (Inspiring More Sustainability).
Huit organisations sur le territoire du quartier d’affaires et financier de Luxembourg, ayant mobilisé plus de 320 utilisateurs sur six semaines consécutives, ont participé à cette campagne « positive drive » qui vise à « mieux cerner les préférences de mobilité en ce qui concerne les trajets domicile-travail ».
Élaborés à partir des données récoltées d’une application, les résultats viennent d’être rendus publics et ils montrent que la voiture a encore un boulevard devant elle. Un chiffre ressort plus que les autres : 7 salariés sur 10 privilégient en effet ce mode de transport, pour effectuer des trajets de moins de 5 km.
Trop d’avantages à prendre la voiture
« La réalité est que l’obtention d’une place de parking et d’une voiture de société n’incitent pas les employés à changer de comportement et tester les offres alternatives », explique IMS Luxembourg. L’enseignement à tirer de cette étude est qu’il apparaît « fondamental de continuer à promouvoir la multi-modalité, encore sous représentée parmi les salariés et pouvant constituer l’une des clés de réponse aux problèmes de mobilité sur le territoire ».
Mais tout ne semble pas finir complètement dans l’impasse. Une enquête menée en parallèle auprès de 325 employés participants à la campagne, révèle qu’ils sont plus de 30% à estimer pouvoir circuler en sécurité à vélo sur le territoire du Kirchberg. A eux de mettre un coup de pédale plutôt que d’accélérateur.