La suppression des allocations d’éducation et de maternité fait partie des 258 mesures du paquet d’avenir annoncées en octobre dernier par le gouvernement. Leur abrogation entrera en vigueur à partir du 1 er juin prochain. À cette date, plus aucune demande ne sera acceptée par la CNPF.
Dans un communiqué publié vendredi, l’OGBL qualifie l’abrogation de « prématurée au regard des discussions actuellement en cours entre le gouvernement et les partenaires sociaux au sujet de la réforme du congé parental, du congé pour raisons familiales, du congé de maternité ainsi que du congé d’allaitement ».
Le gouvernement envisage de flexibiliser les périodes du congé parental de manière à ce qu’un salarié ait le choix de prendre le congé parental à temps plein pendant quatre mois au lieu de six mois ou à mi-temps pendant huit mois au lieu de douze mois tout en percevant le même montant total de l’indemnité du congé parental. Dans son communiqué, l’OGBL insiste quant à son refus catégorique face à « tout traitement inégalitaire, en insistant sur le fait que chaque bénéficiaire doit toucher le même montant d’indemnité de congé parental indépendamment de ses revenus ».
Enfin, l’OGBL affirme que les abrogations des allocations d’éducation et de maternité toucheront surtout les familles à faible revenu et risquent d’augmenter le taux de pauvreté.
F. A.