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Alain Massen à propos de la rentrée : «Le masque en classe n’avait plus de sens»


"Au départ, le ministère ne voulait faire effectuer aucun test dans les lycées et se limiter à deux tests par semaine à domicile. Nous nous sommes opposés à cette proposition." (Photo : radio 100,7/chris zeien)

La décision de lever l’obligation du port du masque constitue un soulagement pour les élèves. Alain Massen, le président de la Représentation nationale des parents d’élèves, revient également sur les autres défis de la rentrée des classes.

La gestion de la pandémie de coronavirus a monopolisé jusqu’à présent les travaux de la toute jeune Représentation nationale des parents d’élèves. À deux jours de la rentrée scolaire 2021/2022, le président Alain Massen revient sur le concept sanitaire retenu par le ministère de l’Éducation nationale. Il évoque également les autres défis qui se présentent au système scolaire.

La principale nouveauté de la rentrée scolaire est la levée de l’obligation du port du masque de protection en salle de classe. Des représentants du corps médical estiment que ce pas est précoce. Comment jugez-vous cette décision majeure?

Alain Massen : Nous étions déjà d’avis à la fin d’année scolaire écoulée que les masques auraient dû pouvoir être enlevés pendant les cours. Le port du masque n’est pas très propice au développement des enfants. Bon nombre d’élèves connaissent des difficultés à apprendre les langues. Il est d’autant plus important de pouvoir voir la mimique des enseignants. L’enseignement à distance a déjà eu un impact négatif sur cet apprentissage. Le port du masque est totalement contreproductif pour les plus petits. Il n’y a également pas eu de logique dans la décision d’imposer le port du masque en salle de classe alors que ce dernier pouvait être enlevé lorsque les élèves mangeaient ensemble. La mesure ne faisait plus de sens pour nous.

Les avantages de pouvoir faire tomber le masque sont donc à vos yeux plus importants que le risque que cela peut représenter, surtout en sachant que les moins de 12 ans ne sont pas encore vaccinés?

Il ne faut pas uniquement prendre en considération le risque d’infection, qui est bien réel, mais nous savons aussi que les enfants présentent beaucoup moins de risques de tomber gravement malades. De l’autre côté, il faut tenir compte du développement social des enfants. S’y ajoute aussi le fait que côtoyer en permanence des ...


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