Désormais, les étudiants en master de droit peuvent proposer d’aider les habitants grâce à une plateforme sur internet.
Dans le cadre de leur master, des étudiants en droit de l’université du Luxembourg offrent leur assistance gratuite à des citoyens pour des litiges de consommation au sein de la Clinique du droit. Les citoyens peuvent soumettre leur cas en ligne grâce à une toute nouvelle plateforme désormais disponible.
La Clinique du droit de la consommation a été fondée par la Pr Élise Poillot en mars 2015 à la faculté de droit, d’économie et de finance dans le cadre du Master in European Private Law. Les étudiants aident les «clients» de la Clinique à analyser leurs litiges de consommation et les conseillent sur la façon de procéder. Tous les citoyens peuvent soumettre leur cas dans la mesure où il relève du droit de la consommation luxembourgeois et où les indemnités demandées n’excèdent pas 5 000 euros.
Le projet permet aux étudiants d’acquérir une expérience pratique au cours de leurs études en découvrant des cas réels. Outre leur formation poussée en droit de la consommation, les étudiants actifs au sein de la Clinique sont également formés au relationnel, ce qui apporte une dimension pratique supplémentaire à leur formation.
Cas déposé en ligne
La Clinique du droit est une initiative soutenue par le barreau de Luxembourg. L’activité étant régulée par des statuts officiels, les étudiants de la Clinique ne peuvent pas agir comme représentants légaux officiels. Pour les cas isolés qui nécessitent une représentation légale officielle, les «clients» de la Clinique sont invités à contacter un avocat, l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC) ou un médiateur.
Une nouvelle plateforme en ligne permet dès à présent de soumettre facilement son cas. Les citoyens intéressés peuvent y exposer les grandes lignes de leur litige en quelques étapes et télécharger d’éventuels documents ou justificatifs. Leur dossier est ensuite traité par un membre de la Clinique du droit et transféré aux étudiants sous la forme d’une étude de cas. Lorsque cela est nécessaire, les «clients» sont contactés pour un entretien. Le service est offert gratuitement.
Le Quotidien