En investissant annuellement 1 % de son revenu national brut dans l’aide publique au développement, et même 1,03 % en 2016, le Luxembourg est le 2e pays le plus généreux sur le plan mondial.
En se classant juste derrière la Suède, le Luxembourg dépasse largement dans ce domaine le pourcentage d’investissements de 0,7% du revenu national brut (RNB) fixé par les Nations unies. Le Quotidien fait le point sur la politique de coopération au développement et de l’action humanitaire du Grand-Duché, avec le ministre en charge de ces attributions, Romain Schneider.
Au-delà de cet aspect purement financier, le ministre privilégie la mise en pratique de cette coopération au développement, à savoir « le niveau de qualité des interventions réalisées sur le terrain ». En effet, « le Luxembourg est très respecté, au niveau international, pour sa politique de coopération au développement et d’action humanitaire », tient à souligner le ministre Romain Schneider.
Des secteurs d’aide parfaitement ciblés
Concernant l’orientation de la politique gouvernementale et les secteurs visés, dans le cadre de l’octroi des aides financières, le ministre indique qu’ils sont parfaitement ciblés : « Nous nous focalisons sur l’éducation et la formation professionnelle, la santé, ainsi que le développement local et rural .» À ces créneaux, s’ajoutent certains domaines d’expertise spécifiques au Luxembourg, à savoir la finance inclusive, les TIC et le volet des énergies renouvelables.
Au niveau de la pléiade de projets de coopération, certains d’entre eux se démarquent par leur importance, selon le ministre Schneider.
Notamment le nouveau projet visant à développer les TIC au Burkina Faso. « On a conclu un accord avec SES pour que ce pays puisse bénéficier de tous les avantages des TIC : que ce soit au niveau des administrations du pays, mais également, dans une seconde phase, en ciblant tous les citoyens.» Le ministre est en effet d’avis que ce projet optimisant l’accès à l’information et la coordination de politiques «va énormément aider les gens, dont les agriculteurs. Il s’agit de quelque chose de nouveau, très ciblé, qui a, en plus, permis au secteur privé luxembourgeois – à savoir l’entreprise SES – de s’investir et de fournir son savoir-faire.» Le ministre se félicite ainsi de ce projet qui sacre «la reconnaissance internationale de cette entreprise ».
Claude Damiani
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Le Quotidien papier de ce vendredi