Le député David Wagner (Déi Lenk) interpelle le ministre des Transports luxembourgeois sur l’accident de train du 16 octobre. Il pointe une communication confuse autour de cette collision à Bettembourg, survenue le 16 octobre entre une locomotive à l’arrêt et deux wagons de fret… à un kilomètre, seulement, de la collision mortelle de février 2017.
« Monsieur le Ministre peut-il faire officiellement part des informations dont il dispose ? ». C’est par ces termes que le député David Wagner interpelle François Bausch, à la suite d’une nouvelle collision survenue sur le rail à Bettembourg, heureusement sans commune mesure avec celle du 14 fevrier 2017… deux wagons de fret basculés sur une voie où une locomotive s’apprêtait à partir. Mais tout de même, un nouveau traumatisme pour le chauffeur (le même qu’en 2017 !), et de nouvelles questions sur la sécurité sur le rail luxembourgeois.
Pour David Wagner, l’absence de communication des CFL et de la SNCF, puis une communication laconique, entretienne de gros doutes sur la sécurité du tronçon. « Monsieur le Ministre peut-il nous renseigner sur la mise en place d’une enquête élucidant les causes de l’accident du 16 octobre 2018 ? », plaide t-il, estimant que « l’accident confirme la permanence d’un danger qu’encourent le personnel de la SNCF et des CFL ainsi que les voyageurs ».
Quelle utilisation des voies de fret pour les voyageurs ?
Le député pointe notamment : « Contrairement à la France, le Luxembourg autorise le départ d’un train sur les voies quand des manœuvres de triage de wagons de marchandises sont effectuées, ce qui peut engendrer des dégâts bien supérieurs en cas de collision avec un train de voyageurs. Monsieur le Ministre entend-il y remédier ? »
Le député en profite pour rappeler : « Sachant qu’une enquête judiciaire a été ouverte suite à l’accident de février 2017, Monsieur le Ministre sait-il si l’enquête est achevée et peut-il nous faire part des résultats de cette enquête ? ». Car in fine, le mystère demeure entier sur cette première collision mortelle qui avait coûté la vie à un chauffeur des CFL.
Le Quotidien