Face à l’échec scolaire, l’importance du soutien des parents et de la valorisation des langues a été soulignée lors d’une soirée pour les familles lusophones, mercredi.
Soixante pour cent des élèves ne parlent pas le luxembourgeois à la maison, mais une autre langue, par exemple le portugais, ce qui est le cas pour 29% de ces élèves.
Face à une culture d’échec scolaire disproportionnellement importante au sein de cette population d’élèves, le gouvernement compte agir. Le 5 octobre dernier, une soirée d’information et de témoignages en présence de familles lusophones a été organisée par le service de coordination de l’enseignement portugais de l’ambassade du Portugal au Luxembourg et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.
«Le ministère offre de nombreuses opportunités, cela doit se savoir», estime dans un courrier le gouvernement. Les témoignages de trois jeunes lusophones partageant leur parcours de réussite auraient permis, en outre, de souligner l’importance du «soutien actif et constant de leurs parents, l’engagement des acteurs éducatifs, la valorisation des langues par leur famille, aussi bien la langue maternelle que les langues étrangères, ainsi que la prise en compte de leurs talents et centres d’intérêt. Des facteurs de réussite à cultiver et à propager!», selon le communiqué.
Le Quotidien