Vendredi, la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, et le vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider, ont présenté les résultats du récent bilan intermédiaire sur les efforts du gouvernement pour l’égalité des sexes dans les conseils d’administration.
«C’est un succès notable. Pour la première fois, la barre des 40 % de femmes représentant l’État dans les conseils d’administrations des établissements publics a été franchie», ont souligné les ministres.
Le gouvernement précédent s’était engagé à l’automne 2014 à favoriser la présence de femmes dans les organes de décision des établissements publics et des sociétés dans lesquelles l’État est représenté. L’objectif fixé était de 40% de mandats pour les femmes d’ici à 2019.
De 30,34% en janvier 2015 à 40,19% aujourd’hui
Selon le bilan intermédiaire communiqué par le gouvernement, le taux de femmes représentant l’État dans des organes de décision des établissements publics est désormais de 40,19% (contre 30,34% en janvier 2015). Le taux total de femmes dans les conseils d’administration des établissements publics, incluant les personnes représentant d’autres partenaires, atteint 34,69% (contre 27,41% en janvier 2015).
«Les quotas ne sont pas une solution miracle mais ils peuvent aider»
«Cet objectif de 40 % a permis de renforcer les discussions sur le profil des administrateurs. C’est un moyen efficace pour faire évoluer les mentalités. Certes, les quotas ne sont pas une solution miracle, mais ils peuvent aider à dépasser le poids de la tradition», a noté Taina Bofferding.
Pour les sociétés, le bilan affiche une progression de six points de pourcentage pour s’établir à un taux de 30,58% de femmes représentant l’État.
LQ