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Wagons « toxiques » à Differdange : tout danger écarté


L'alerte avait provoqué le confinement des élèves de Differdange.Les habitants avaient également été invités à fermer leurs fenêtres. (Photo Alain Rischard)

Les analyses sur le chargement de métaux, qui avait provoqué le déclenchement d’une alerte lundi chez ArcelorMittal, se sont révélées négatives.

C’est négatif ! Mardi, de nouvelles analyses ont été effectuées sur le contenu des deux wagons présents sur le site d’ArcelorMittal de Differdange, ces mêmes wagons qui avaient placé en alerte toute la commune et déclenché le plan Nombreuses Victimes lundi. Les résultats de ces analyses se sont donc avérés négatifs. Lundi, vers 8h, des ouvriers qui s’étaient approchés de cette cargaison de vieux métaux, destinés au four électrique de l’aciérie, avaient subitement été victimes de maux de tête et de démangeaisons.

Les vieux obus correctement désarmés

Dans le chargement, des vieux obus avaient été repérés, inquiétant encore plus les autorités. Lundi, à titre préventif, 63 personnes avaient été décontaminées sur place. Quatorze ouvriers et deux policiers avaient été transportés à l’hôpital pour contrôle.

Le contenu des deux wagons a donc pu être déchargé et trié mardi. Aucun des objets n’a présenté de traces ou de résidus chimiques ou biologiques, selon le ministère de l’Intérieur. Les experts de l’armée luxembourgeois mobilisés ont confirmé que les obus découverts dans les deux wagons provenaient d’armement conventionnel correctement désarmé.

La cellule de crise gouvernementale mise en place depuis lundi matin est donc désactivée. Mais cette affaire ne restera pas sans suite. Le parquet a chargé la police judiciaire de déterminer l’origine des problèmes de santé des personnes concernées, qui reste inconnue jusqu’ici.

Le Quotidien