Bijoux, chèques-repas, argent… Au passage de la femme de ménage, il n’y avait pas que la poussière qui disparaissait.
Entre décembre 2017 et août 2018, la quadragénaire employée dans une société de nettoyage avait commis toute une série de vols. On avait fini par lui tendre un guet-apens, un porte-monnaie rempli de chèques-repas. Cela n’avait pas raté. Elle s’en était emparée. Lors de la perquisition à son domicile, la police avait découvert une véritable caverne d’Ali Baba.
Elle n’en est pas à sa première affaire de vol. Mais de là à parler de cleptomanie, l’expert en neuropsychiatrie n’était pas d’accord. La 12e chambre correctionnelle a rejeté la demande de contre-expertise sollicitée par la défense. La voleuse, âgée aujourd’hui de 48 ans, a ainsi été condamnée, jeudi matin, à 12 mois de prison ferme. Le parquet avait requis 18 mois de prison avec un éventuel sursis probatoire et une amende appropriée.
Le tribunal s’était déjà prononcé sur le volet civil. La société de nettoyage, qui a perdu un certain nombre de clients, s’est vu allouer 2 000 euros au titre du préjudice moral. Et une victime de vol : 3 615 euros.
Fabienne Armborst
Vols domestiques : elle se prétend cleptomane, l’expert n’est pas d’accord