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Violation du secret professionnel : le douanier condamné à 3000 euros d’amende


Si dans un premier temps plusieurs agents avaient été suspectés de la fuite, un douanier de la brigade de stupéfiants avait fini par atterrir dans le viseur. (Illustration : archives lq/François Aussems)

« Fais attention, tu es sur écoute…» Parce qu’il avait glissé en février 2013, lors d’un bal de carnaval à Kehlen, cette phrase à un ami suspecté de trafic de stupéfiants, un douanier de la brigade de stupéfiants était jugé pour violation du secret professionnel. Ce jeudi matin, il a été condamné à une amende de 3000 euros.

Face aux juges, le trentenaire avait tenté de se dédouaner. Il aurait juste voulu faire peur à cet ami, qui plongeait à l’époque régulièrement dans la drogue, «afin qu’il change son mode de vie». «Je n’étais absolument pas au courant qu’une enquête policière était en cours.» Voilà son refrain à la barre de la 12e chambre correctionnelle.

Mais de l’avis de la parquetière, l’information était bien à sa disposition : «Ce n’est pas par hasard qu’il lui a parlé de l’écoute : il voulait prévenir son ami.» Elle avait requis 3 mois de prison (avec sursis) et une amende appropriée contre le douanier de 39 ans, qui travaille aujourd’hui dans un autre service. Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.

F. A.

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