Trois ans de prison avec un éventuel sursis et une amende. C’est la peine requise, mercredi, par le parquet à l’encontre du quinquagénaire poursuivi notamment pour avoir séquestré et violé sa voisine chez lui à Wasserbillig entre le 10 et le 11 août 2013.
À la barre, le prévenu a contesté le viol et la séquestration. Il a uniquement reconnu l’attentat à la pudeur et avoir photographié sa voisine quand elle dormait dans son lit. Son avocat Me Richard Thönnissen a qualifié les dépositions de la victime de contradictoires.
Or le parquet a estimé qu’il y a suffisamment d’éléments dans le dossier prouvant que la victime n’a pas menti. « Ce n’est pas parce que la voisine a un problème d’alcool, qu’elle ne peut pas être une victime. (…) Il a profité de la situation », a résumé le substitut avant de requérir la peine.
L’avocate représentant la partie civile, quant à elle, a réclamé autour de 55 000 euros de dommages et intérêts. Prononcé le 14 juillet.
F. A.