La police a coincé plusieurs dealers présumés de cocaïne, ces derniers jours, notamment à Luxembourg et Esch-sur-Alzette.
Sur la dizaine de suspects mis hors-circuit entre le 28 octobre et le 5 novembre, trois se sont particulièrement distingués auprès des forces de l’ordre. Voici leurs différentes histoires…
Le 29 octobre, en milieu d’après-midi, près de la gare de Luxembourg. Les policiers croisent un homme visiblement stressé par leur présence. Mâchoires serrées, il reste muet face aux questions qui lui sont posées. Les fonctionnaires comprennent qu’il a avalé quelque chose. Une fouille au corps permet de dégoter deux téléphones et de l’argent en espèces. L’examen au scanner révèle qu’il a ingurgité pas moins de 16 balles de cocaïne ! Il a dû répondre de ses actes devant le juge d’instruction. Et donc ouvrir la bouche, cette fois.
Plus tard ce même jour et dans le même quartier. Une femme est surprise en pleine transaction. Elle vient de vendre deux boules de cocaïne à un client. Elle en avait encore sept sur elle, du cash et trois téléphones. A son domicile, dix autres balles et une somme d’argent plus conséquentes sont encore saisies. Elle aussi a dû s’expliquer devant le juge.
Direction Esch, le 30 octobre, vers 2h. Là encore, les policiers sont tombés sur un individu peu loquace et agité. Face à son agressivité manifeste, bouche cousue, il est alors immobilisé. Mais s’il refuse de parler, ce n’est toutefois pas pour cacher des substances illicites – l’examen médical n’ayant rien démontré. Plutôt parce que l’homme, en situation irrégulière au Grand-Duché, avait déjà été expulsé en 2017. De fait, le service de police des étrangers et le ministère des Affaires étrangères ont été sollicités.
LQ