Le parquet de Luxembourg classe l’affaire des supposées violences à la cour grand-ducale contre un membre du personnel sans suites, à l’issue de l’enquête préliminaire, apprend-on ce jeudi.
L’effet médiatique avait été retentissant. En février, dans la foulée du « rapport Warringo » soulignant quelques disfonctionnements à la Cour, un journaliste du Land avait révélé dans l’émission du club de la presse de RTL qu’il détenait des témoignages crédibles de violences exercées à la Cour, en employant le mot de « coups »
Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire pour creuser le sujet.
Le parquet communique ce jeudi pour dire que son enquête n’a pas abouti sur une mise en lumière de tels faits graves. « Lors de cette enquête au cours des derniers mois, plusieurs personnes, dont Monsieur Jeannot Waringo – Représentant spécial du Premier Ministre auprès de la Cour grand-ducale – ainsi que d’anciens salariés de la Cour grand-ducale ont été entendus. Ces auditions n’ont pas permis de confirmer les affirmations du journaliste en question, explique le parquet. Le journaliste lui-même, entendu en premier lieu, a invoqué la protection des sources conformément aux dispositions de l’article 7 (1) de la loi du 8 juin 2004 sur la liberté d’expression dans les médias. »
LQ