Le parquet luxembourgeois a annoncé jeudi l’arrestation provisoire d’un ressortissant français, en date du 6 avril à Luxembourg. L’individu était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, à la demande des autorités des Émirats arabes unis.
Les Émirats entendent poursuivre ce ressortissant français du chef d’enlèvement, a précisé le parquet. Le suspect faisait l’objet d’une notice rouge Interpol, c’est-à-dire un mandat de recherche pour arrestation en vue d’extradition. Sur réquisition du parquet, un juge d’instruction luxembourgeois a donc délivré un mandat d’arrêt provisoire.
Cette procédure peut néanmoins prendre fin si, dans un délai de 18 jours après l’arrestation (pouvant être prolongé jusqu’à 45 jours), le Luxembourg n’a pas été saisi de la demande d’extradition présentée par voie diplomatique. Cette demande, souligne le parquet, doit être appuyée par un certain nombre de pièces écrites dont un exposé des faits reprochés (date, lieu, circonstances…) pour lesquels l’extradition est demandée.
Une fois ces pièces en leur possession, les autorités judiciaires grand-ducales vérifieront si toutes les dispositions de la loi sur l’extradition ont été respectées tant sur le fond que sur la forme.
Ceci avant qu’un avis motivé soit adressé au ministre de la Justice, auquel il appartiendra d’accorder ou non l’extradition du Français actuellement en détention préventive. Celui-ci peut à tout moment de la procédure judiciaire présenter une demande de remise en liberté suivant les dispositions du code de procédure pénale, souligne le parquet.