Le médicament, lié au décès d’un nourrisson en France, n’est pas vendu au Grand-Duché a tenu à rassurer, jeudi, le ministère de la Santé.
Le ministère de la Santé a voulu rassurer les habitants du Grand-Duché, jeudi. Il a annoncé, par voie de communiqué, que le médicament Uvestérol D n’avait jamais été autorisé au Luxembourg. Le médicament défraye la chronique chez nos voisins français à la suite du décès d’un nourrisson, le 21 décembre à Grigny. La petite victime est décédée après avoir reçu une dose d’Uvestérol D. Pour pouvoir être distribué au Luxembourg, un médicament nécessite une autorisation de mise sur le marché qui ne peut être délivrée qu’à la suite d’une demande du laboratoire. Aucune demande des laboratoires Crinex n’a été déposée au ministère de la Santé pour l’Uvestérol D. Ce médicament à base de vitamine D2 (ergocalciférol) est utilisé en pédiatrie pour prévenir ou traiter une carence en vitamine D.
Le ministère de la Santé précise également que ce qui semble avoir provoqué l’incident tragique en France n’est pas lié à la vitamine D en elle-même, mais bien au mode d’administration. Le ministère de la Santé a tenu hier à rappeler l’importance de l’apport en vitamine D et à informer qu’il existe d’autres formulations (gouttes buvables, ampoules buvables à diluer dans le biberon) qui ne présentent pas ce risque spécifique.
Les responsables du ministère rappellent qu’en cas de doute, il convient de toujours demander conseil au pharmacien/médecin avant d’arrêter le traitement. Autre précision : aucun cas de pharmacovigilance, qui imposerait une suspension de commercialisation d’un des médicaments autorisés au Luxembourg, n’a été déclaré au ministère de la Santé. Les parents peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Le Quotidien