Faute de preuves tangibles et face à la faiblesse du dossier répressif, le bénéfice du doute l’a emporté. Andris, un sans-abri, évite la prison pour meurtre.
Andris, petit homme râblé et nerveux d’une cinquantaine d’années, va pouvoir sortir de prison où il dort depuis un an. Sa ténacité à la barre et les lacunes du dossier répressif ont payé : il a été acquitté du meurtre d’Attila, un sans domicile fixe comme lui, au bénéfice du doute. Durant deux audiences face à la 13e chambre criminelle, il n’avait pas plié et avait rendu coup pour coup aux attaques lancées par la présidente pour lui faire avouer le crime. La deuxième audience avait tourné à ...
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