La mort brutale d’Ana Lopes, âgée de 25 ans, avait choqué Bonnevoie, son quartier. Selon ses proches, c’était une fille «joyeuse et sans histoires». Elle avait disparu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 janvier 2017. Son corps calciné avait été retrouvé à peine 24 heures plus tard dans son véhicule incendié, en Lorraine, non loin de la frontière luxembourgeoise, aux abords de Roussy-le-Village.
L’autopsie et l’analyse de l’ADN avaient confirmé qu’il s’agissait bien de la jeune femme. L’enquête avait mobilisé les autorités luxembourgeoises et françaises. Un peu plus de trois ans plus tard s’ouvre ce mardi matin, à 9 h, le procès devant la 13e chambre criminelle à Luxembourg. Sur le banc des prévenus : Marco B. (32 ans), l’ex-petit ami de la victime et père de leur fils en commun. Au total seize audiences, réparties sur quatre semaines, sont fixées pour faire la lumière sur cette affaire. Le prévenu se trouve actuellement en détention préventive à Schrassig. Sa dernière demande de liberté provisoire a été rejetée début février.
F. A.