La police antiterroriste marocaine a annoncé samedi le démantèlement à Tanger (nord) d’une « cellule terroriste » et l’arrestation de ses cinq membres qu’elle a accusé d’être liés au groupe Etat islamique (EI).
Les suspects, âgés entre 24 et 36 ans, étaient « en contact » avec des membres du groupe ultra-radical pour « coordonner et préparer des attaques contre des sites sensibles dans le royaume », a affirmé dans un communiqué le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste). Un des suspects arrêtés est un ancien détenu condamné pour des « affaires de terrorisme », ayant combattu dans les rangs de groupes jihadistes en Irak et en Syrie, selon la même source.
Le 18 juillet, trois Marocains ont été condamnés à la peine de mort pour l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées en décembre au nom de l’EI, alors qu’elles campaient sur un site isolé avant une randonnée en montagne, dans le Haut-Atlas (sud).
Épargné jusqu’à l’an dernier par les violences liées aux groupes jihadistes, le Maroc avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).
LQ/AFP