L’affaire remonte à 2013. Y a-t-il eu falsification du contrat de travail d’une éducatrice graduée afin d’obtenir l’agrément pour l’ouverture d’une nouvelle crèche? Le tribunal devra trancher.
«Si je n’avais pas été à la recherche d’un nouveau travail, je pense que je n’aurais jamais découvert tout cela…» On est à l’automne 2013. Sophie* vient de se faire licencier. Elle travaillait dans une crèche dans le sud du pays. Pour une société qui exploite un certain nombre de crèches. Le contrat que la jeune femme tient en main dit qu’elle a été «employée en tant qu’éducatrice graduée».
Lors de son embauche, on lui a proposé d’occuper un poste de «chargée de direction» à l’ouverture d’une nouvelle structure encore en construction. Mais d’après ses dires, elle n’a jamais signé un contrat dans ce sens. Sa lettre de licenciement, elle l’a reçue avant. Au final, elle n’aura travaillé que six petites semaines, dont deux dans la ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l’ensemble des articles, découvrez nos offres d’abonnement.