Deux fois, il s’était exhibé sur son lieu de travail à Esch-sur-Alzette fin décembre 2016.
La première fois, il avait commencé à se masturber dans la salle de détente du TICE, la seconde fois aux toilettes. À chaque fois en présence de la femme de ménage. Poursuivi pour outrage public aux bonnes mœurs, le jeune homme avait exprimé ses regrets et présenté ses excuses à la barre. Son avocat avait demandé la clémence du tribunal, estimant que son client a déjà été sanctionné en étant licencié.
Le parquet avait requis six mois de prison au maximum et une amende contre le prévenu. Alors que le parquet s’y était opposé, le tribunal correctionnel a ordonné jeudi après-midi la suspension du prononcé pour la durée d’un an. Ce qui signifie que sa culpabilité a été constatée mais qu’aucune peine n’a été prononcée.
F. A.